- bibition
-
⇒BIBITION, subst. fém.Néol., p. plaisant. Le fait de boire. La bibition des pots (QUENEAU, Loin de Rueil, 1944, p. 131) :• La vigne dont il provient est un rejeton, en ligne directe, de celle que planta Noé. « Lequel vin se prête également à un usage interne, dit bibition, et à un usage externe, l'immersion des pieds. »ROMAINS, Les Copains, 1913, p. 56.Rem. Attesté dans Lar. 19e-20e, QUILLET 1965, ROB. Suppl. 1970.ÉTYMOL. ET HIST. — 1845 (BESCH. : Bibition. Action de boire); en partic. 1938 avec nuance péj. (R. QUENEAU, Les Enfants du limon, p. 196 : Pandroche conservait de la médiocrité de ses origines l'habitude de ne devenir brillant qu'après bibition de quelques verres de vin).Empr. au b. lat. bibitio « id. » (PS. AUG., Serm., 294, 8 dans TLL s.v., 1955, 7), bien attesté aussi en lat. médiév. (Mittellat. W.).bibition [bibisjɔ̃] n. f.ÉTYM. 1845; bas lat. bibitio (→ Boisson), du lat. class. bibere « boire ».❖♦ Littér., par plais. Action de boire.0 Malheureusement on dut cesser assez rapidement la bibition des pots.R. Queneau, Loin de Rueil, p. 131.
Encyclopédie Universelle. 2012.